Les années soixante
L’organisation a été créée en 1964 sous le nom de « Fraternité Africaine » et se focalise initialement sur l’envoi des volontaires dans l’hémisphère sud.
Les années septante et quatre-vingt
Le changement de nom en « Bevrijde wereld » (monde libéré en néerlandais) en 1978 s’accompagne d’un changement d’approche. On accorde désormais une importance à l’établissement des relations de partenariat et au soutien des organisations de base et des ONG en Amérique latine, aux Philippines et en Afrique de l’Ouest. Plusieurs thèmes de développement reçoivent une place dans les programmes : l’agriculture, les droits de l’homme, les activités syndicales, etc … L’organisation « Bevrijde wereld » commence également avec le travail éducatif en Belgique en créant et en suivant des groupes de solidarité. Elle donne des ateliers et des sessions d’informations sur les défis auxquels ses partenaires dans l’hémisphère sud doivent faire face.
Les années nonante
Avec la création de l’école primaire « Baobab Wereldklas », un nouveau groupe cible s’ajoute dans le travail éducatif. Des programmes d’immersion pour l’enseignement primaire sont combinés avec la formation et l’accompagnement des professeurs (étudiants). Le fonctionnement en Amérique latine sera diminué pour se concentrer sur l’Afrique de l’Ouest et les Philippines.
Les années deux mille
L’organisation « Bevrijde wereld » se concentre dans l’hémisphère nord également sur les jeunes. L’organisation travaille avec Dwagulu Dekkente pour l’organisation des voyages de familiarisation pour les jeunes. Chez les programmes du Sud on trouve aussi un changement géographique et politique. Avec la reprise du centre de Bolivie,
« Bevrijde wereld » a repris de nouveau le fil en Amérique latine. On évolue vers un focus thématique, notamment la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau inclus. Le renforcement des capacités des organisations partenaire devient un des thèmes principaux de tous les programmes dans nos domaines d’activités différents. Des échanges entre partenaires jouent un rôle important. Pour assurer le suivi permanent sur le terrain, des bureaux de coordination avec les représentants du pays sont créés.
Depuis 2014
On a fait un certain nombre de choix politiques pour que l’organisation puisse mieux se focaliser. On a transféré le fonctionnement de l’enseignement primaire à l’organisation Studio Globo. Cette activité sera ainsi structurellement intégrée dans une plus grande structure qui concerne toute la Flandre. En 2014, on a lancé pour la première fois la campagne thématique avec le thème « droit à la terre ». On voudrait qu’avec cette méthode de campagne désormais toutes les éducations et sensibilisations se focalisent annuellement sur un thème choisi qui est un sujet important dans nos pays partenaires. On voudrait ainsi plus d’activités en Flandre qu’avant en liaison étroite avec les expériences et les besoins que les pays de l’hémisphère sud nous donnent. On a également adopté une nouvelle voie en ce qui concerne nos activités dans les pays de l’hémisphère sud avec le choix de mettre explicitement une influence politique sur place à l’ordre du jour. On veut soutenir nos partenaires locaux pour leur lutte politique pour les droits alimentaires et le droit à la terre pour les paysans. On est désormais actif en Bolivie, aux Philippines, au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal. Tous ces changements nous inspirent de choisir immédiatement un nouveau nom. Un nom qui rayonne nos valeurs et notre focus sur la sécurité alimentaire et l’agriculture : Solidagro.
